Poésie de pur paysage

DSC_0568Écrire le calme stupéfait

Des hautes plaines sans humains

Les mers vertes, les vagues

Longues des pâturages

Le silence

des puys dormants, des orgues

qui ont arrêté le chant

de leur chanson de lave

 

Là où des coques dérivent,

D’un noir brillant et rare

Sous la lumière chaude

D’un astre qui s’éclate

 

Nage lente une vache

Dans le courant sylvain

les cornes emprisonnés

Par une branche d’aulne

Poésie de paysage, Volcans de France 22 juillet 2002 © Foto e testo Maria Teresa Schiavino

Poésie de pur paysageultima modifica: 2016-03-24T13:33:27+01:00da bibliosaura
Reposta per primo quest’articolo